L’association Françoise pour l’œuvre contemporaine en société créée en 2015 a pour mission d’accompagner les œuvres en société. En particulier, les jeunes artistes diplômés des écoles supérieures d'art par le biais d'une plateforme numérique, francoiseartmemo.fr. Les artistes sont mis en relation avec les professionnels de l'art mais aussi des entreprises dans le cadre de différents projets visant à faire connaître ou à valoriser leurs travaux. Ces projets vont de la résidence d'artistes à la commande d'œuvres, en passant notamment par le Concours International Françoise dont les contours sont redéfinis chaque année. Disposant de plusieurs fonds d’œuvres, dont celui de la collection Francès, Françoise assure aussi le commissariat d'expositions et la gestion de projets d'accessibilité à l'art par une pédagogie active. L'association a la volonté de dynamiser son territoire par des actions et une co-construction de programmes ajustés aux attentes de ses différents publics, qu'ils soient artistes, enseignants, institutionnels, jeunes, ou publics plus spécifiques.
Quoi de plus universel et fédérateur que le sujet de l'amour ? Il remporte, à bien des égards, toute l'attention qu'il est possible de porter à sa représentation. Inspirant la passion, la liberté, l'abnégation, il provoque aussi souffrance et plaisir, dépendance et solitude, exaltation et ivresse. Auteurs et artistes ont célébré avec force l'amour, lui accordant une place particulière et profondément humaine, lui conférant absolument tout. D'ailleurs, n'est-ce pas Alfred de Musset qui déclarait qu'« aimer est quelque chose, et le reste n'est rien » (Idylle, 1839). Rien. Un mot insufflant la Vérité même dans le simple fait d'aimer tandis que le reste est réduit à néant. L'exposition « Au fil de l'Amour » retrace des états de ce sentiment à la fois puissant et déconcertant. Vingt-six œuvres se déploient tel un jeu de construction de l'intime, de la naissance d'un sentiment au poids d'une filiation d'un gène provoqué par un héritage. Un être suspendu à un fil, celui d'une projection dessinée d'un corps en émoi et le fil comme lien fraternel et maintien d'une histoire personnelle. Cette attache se déroule tout au long de l'exposition révélatrice de symboliques fortes, synonyme du temps qui passe, elle évoque aussi le fil d'Ariane, aidant et accompagnant dans les épreuves de la vie, amoureuse. Comme un funambule sur son fil, dont l'équilibre est précaire, l'être humain apprend à retenir son souffle, à faire face aux échecs, à se relever pour enfin, faire don de soi et progresser, une libération.
L'exposition présente une mixité d’artistes, ceux qui sont en devenir et ceux dont la renommée est internationale tels que : Nan Goldin, Sebastiao Salgado ou bien encore Stéphane Sautour, Malick Sidibé et Alfred Wertheimer.