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Priorité aux piétons : un espace public à partager et valoriser
L’espace public du centre historique est aujourd’hui marqué :
- soit par un traitement viaire favorable à la voiture, avec persistance d’un vocabulaire routier banal, qui affadit l’image de ville d’art et d’histoire.
- soit par une chaussée revêtue de grès mélangés, dont la finition grossièrement clivée génère un volume sonore important et inconforte le piéton qui s’y risque.
Bordées de trottoirs arasés en béton teinté ou granit rose, les rues du Bourg et Franklin Roosevelt, premières recherches d’un espace plus piétonnier, apparaissent aujourd’hui vieillissantes et peu qualitatives, pénalisées par un effet de «patchwork».
Joliment repavée, la rue Saint-Jean avait plutôt consacré la place hiérarchique de l’automobile, en limitant la chaussée par des bordures et par un mobilier de protection du piéton abondant, donc peu confortable.
L’étroitesse et la sinuosité des rues réduit de fait la vitesse automobile : nous proposons de généraliser un traitement de type «zone de rencontre», sans bordures saillantes, avec fils d’eau centraux ou latéraux, ce qui suffira généralement à protéger le piéton. Le pavage sera rendu plus confortable au pied et moins bruyant, au moyen d’une finition généralement sciée.
Conserver le même nombre de places de stationnement en ville haute
La concertation de 2021 a montré que les habitants ne souhaitaient pas une piétonnisation du centre-ville sauf à certains moments de l’année comme pour les Terrasses de l’été le samedi soir rue Saint-Jean. Mais dans le même temps, ils ont exprimé de voir la place de la voiture réduite sur les places tout en souhaitant que les capacités de stationnement soient maintenues en ville haute. Toutes les places de stationnement supprimées en hyper-centre seront compensées par de nouvelles créations de places à proximité du centre-ville. La ville haute compte aujourd’hui 1670 places de stationnement matérialisées.